jeudi 5 août 2010

Ronaldo De Assis Moreira

Vrai nom : Ronaldo De Assis Moreira
Surnom : Ronnie
Nationalité : Brésilienne
Naissance : 21 March 1980 à Porto Alegre
Sélection nationale : Equipe du Brésil
Club actuel : FC Barcelone (depuis 2003)
Poste : Attaquant
Taille : 1.80
Poids : 76 kg
Pied : Droitier
Comme tous les gamins brésiliens, le petit Ronaldo Assis s’initie au football dès son plus jeune âge, avec son père et surtout son grand frère Roberto. A 7 ans, il intègre le club phare de sa ville, Porto Alegre, le Grêmio, où évolue déjà son aîné. Sa passion pour le jeu est déjà compulsive. Ronnie vit, mange et dors football. Et quand ses potes n’en peuvent plus, il trouve en son chien Bombon un partenaire d’entraînement infatigable qu’il dribble aussi bien dans le jardin familial qu’à l’intérieur de la maison, au milieu des meubles. Le tableau est presque idyllique mais le décès tragique de son père, victime d’une hydrocution dans la piscine de la villa offerte par le Grêmio, le marquera à vie. Il n’a alors que 8 ans.
Couvé par son frère, qui deviendra par la suite son agent, Ronaldo poursuit son ascension de future star mondiale au sein du Grêmio. Intégré dans l’équipe première en 1997, il commence à éblouir le terrain par ses feintes alors que le club repousse, déjà, une offre de 7 millions d’euros du PSV Eindhoven. En 1999, le prodige remporte son premier trophée, le championnat Rio Grande do Sul dont il finit meilleur buteur avec 15 réalisations en 14 rencontres.
Les plus grands clubs européens vont alors tenter de s’arracher les services de celui qu’on nomme désormais Ronaldinho Gaucho. Le Real, le Barça, l’Inter Milan et même Leeds sont sur le coup. Pourtant, c’est du côté du Paris-SG, l’ancien club de son idole Valdo, que le Brésilien va poser ses valises, en 2001, au terme d’un bras de fer judiciaire qui le privera de terrain durant de longs mois. Le montant de l’indemnité de transfert, finalement fixé par la FIFA, ne s’élève qu’à 6,4 millions d’euros. En réalité, l’arrivée de Ronnie au PSG coûtera beaucoup plus cher, notamment via les "salaires" versés aux membres de sa famille, comme l’a montré l'enquête sur les transferts douteux du club parisien.
Côté terrain, Ronnie alterne entre matches moyens et prestations spectaculaires. L’Europe découvre ses coups francs, mais surtout sa technique de dribble inimitable. L’entraîneur du PSG Luis Fernandez apprécie pourtant modérément le manque de régularité du joueur, accusé de choisir ses matches et d’abuser de la nuit parisienne. Le Brésilien champion du monde 2002 débute ou termine de nombreuses rencontres sur le banc, mais sa classe transpire dès qu’il met l’accélérateur, notamment lors des derbys PSG-OM. Le Parc ne peut cependant conserver son joyau qui repart bredouille après une finale de Coupe de France perdue face à Auxerre. Direction le FC Barcelone.
C’est un club catalan en pleine reconstruction qui accueille en 2003 le génie brésilien, arraché au nez et à la barbe du Real Madrid et de Manchester United. Sur les traces de Romario, Ronaldo et Rivaldo, Ronnie entretient la tradition auriverde du Barça après l’échec du modèle "tout hollandais" prôné par Louis van Gaal. Après une saison de "chauffe" où les Catalans s’assurent une place en Ligue des Champions, le club présidé par Joan Laporta construit son équipe autour de son "galactico". La constellation d’étoiles du Real Madrid éclaire à peine plus qu’une lampe de poche face à l’inventivité technique de Ronaldinho qui mène son équipe vers le titre national. Malgré une élimination précoce en Champion's League, Barcelone renoue avec son ambitieuse devise du "gustar y gañar" (plaire et gagner). Tendance confirmée lors de la saison 2005/06 où le club vogue vers un doublé championnat-Ligue des Champions, tandis que Ronnie s’approprie le 50ème Ballon d’Or France Football.
Mais la fin de saison est catastrophique. Alors que l'équipe se repose sur lui durant la Coupe du Monde, Ronnie déçoit. D'une part, il ne marque pas, mais il est également incapable de mener le Brésil à la baguette. Ronaldinho en viendra même à publier des excuses sur son propre suite suite à une élimination prématurée face à la France en 1/4 de finale de la compétition.

Année 2007, le Barça pêche encore. Le club de stars est victime de la guerre d'ego qui se voient confrontés son Brésilien ainsi qu'Eto'o. Inconstan, Ronni marque tout de même 32 buts en 21 rencontres mais les tensions qui règnent au sein du groupe vont anéantir les chances du Barça dans la Liga. Barcelone comptait pourtant plus de 10 points d'avance sur le Real à la mi-saison. De même, en sélection, Dunga se met à reprocher à Ronaldinho et Kakà de ne pas avoir voulu se rendre à la Copa America.
Encore une fois en 2007, tous les yeux sont rivés sur Ronaldinho mais plus seulement. Alors que les plus folles rumeurs l'emmenaient du côté du Milan AC, le prodige a décidé de rester et de se mêler aux 3 autres fantastiques, Henry, Eto'o et Messi. De plus, les jeunes Krkic et Giovani font déjà parler d'eux. Pour Ronnie, ce sera la saison de toutes les gloires ou une hécatombe complète

mercredi 4 août 2010

Zinédine Yazid Zidane

Surnom : Zizou

Nationalité : française

Naissance : 23 juin 1972 à Marseille

Sélection nationale : Equipe de France

Club actuel : Real de Madrid (depuis 2001)

Poste : Milieu offensif

Taille : 1.85

Poids : 80 kg

Pied : Droitier
 
Ne vous fiez pas à son état civil, Zinédine Yazid Zidane est "né" un 12 juillet 1998, au Stade de France. Directement entré au panthéon du football hexagonal avec son doublé historique en finale de la Coupe du Monde face au mythique Brésil, ce fils d’immigrés algériens symbolise alors la génération black blanc beur qui fait gagner la France. La clameur des "Zizou président !" paraît aujourd’hui aussi lointaine que les illusions perdues de l’intégration à la française, pourtant l’image de Zidane est plus fédératrice que jamais à l’approche de sa troisième coupe du monde. Même si les célèbres feintes du numéro 10 ont perdu de leur tranchant.

Formé à l'AS Cannes, qu'il rejoint en 1987, Zidane n'est pas encore le phénomène que l'on connaît. Sous les ordres notamment de Guy Lacombe, qui décèle un futur bon joueur sans entrevoir le destin béni de ZZ, le gamin de la Castellane s'épanoui tranquillement. Après avoir effectué ses débuts en Division 1 en 1989, à 17 ans, Zidane inscrit son premier but en 1991 face au FC Nantes d'un lob plein de sang froid.

Après la descente de Cannes en D2, Zizou rejoint en 1992 les Girondins de Bordeaux où il va retrouver les futurs champion du monde 1998 Bixente Lizarazu et Christophe Dugarry. Zidane se révèle sur le terrain et commence à marquer l’histoire lors de l’épopée girondine en Coupe de l’UEFA 1996. Après un sublime lob de 40 mètres face au FC Séville, en huitièmes de finale, Bordeaux affronte le redoutable Milan AC. Défaite 2-0 à l'aller, la bande de Zizou crucifie l’ogre milanais 3 à 0. Elle ira jusqu’en finale mais ne pourra rivaliser avec le Bayern Munich sans Zidane, suspendu à l’aller.

Franchissant les paliers un à un, Zidane répond chaque fois présent aux rendez-vous de l’histoire. Elle le guide en 1996 sur les traces de l’autre numéro 10 mythique de l’équipe de France, Michel Platini. En signant à la Juve, où "Michele" a laissé un souvenir impérissable, Zizou se lance un challenge : apprendre encore pour devenir l’un des meilleurs joueurs du monde. En deux ans, le Français passe un nouveau cap au sein d’un des clubs européens les plus rigoureux et ambitieux. C’est avec deux titres de Champion d’Italie en poche et un mental à toute épreuve que le désormais leader d’attaque des Bleus se présente à la Coupe du Monde 1998. Sans surprise, il s’approprie quelques mois plus tard l’ultime consécration individuelle, le Ballon d’Or France Football.

Starifié, adulé, voir béatifié, Zidane poursuit son ascension avec le doublé historique Mondial 98-Euro 2000. Il aurait tout pour être comblé mais il lui manque la Ligue des champions sur laquelle la Juve se casse les dents depuis le départ de Deschamps. Zizou opte donc, en 2001, pour un changement d’air facturé 75 millions au Real Madrid, heureux acquéreur du joyau.

 
Zidane incarne alors une politique qui va, un temps du moins, faire ses preuves. C’est l’ère des Galactiques du président Florentino Perez qui ambitionne de recruter une megastar à chaque intersaison. En parallèle, Perez veut également miser sur les jeunes issus du centre de formation, c’est la formule des "Zidanes y Pavones" (du nom du jeune défenseur Pavon). En 2002, son rêve est exhaussé avec une victoire en finale de la Ligue des champions face au Bayern Leverkusen (2-1), grâce notamment à une reprise de volée venue d’ailleurs du français. Ses contrôles inimitables et ses passes lumineuses en font le "Dieu" du Real Madrid. "Les gens viennent au stade pour voir Zidane contrôler le ballon", résume le président Perez, son premier fan.

Aussi discret puisse-t-il être, Zidane est aujourd’hui l’idole de la planète foot. Régulièrement cité parmi les personnalités préférées des français, il sera encore cet été le leader naturel des Bleus, celui dont l’absence tétanise et la présence rassure, coéquipiers comme supporters.

En 2002, l’affaire de la "cuisse de Zidane" avait cristallisé l’importance du joueur et de l’homme au sein de l’équipe de France, incapable de faire la décision lors de la Coupe du Monde organisée en Corée/Japon sans son maître à jouer. Un problème encore non résolu à ce jour, alors que Zizou a du mettre un terme à sa retraite internationale pour envoyer en Allemagne des bleus empêtrés dans leur phase de qualification.
On s’interrogeait sur l’état de forme du Ballon d’Or 98 mais Zidane a surpris le monde du football pour sa dernière Coupe du monde. Le tournoi commence toutefois difficilement pour Zizou qui prend deux cartons jaunes lors des deux premiers matchs de la France, face à la Suisse et la Corée du Sud, qui se soldent par deux nuls. Suspendu le jour de son anniversaire, il regarde, depuis les vestiaires, ses coéquipiers battre le Togo 2-0 et assurer la qualification pour les huitièmes. Zidane revient donc contre l’Espagne et livre une grande prestation ponctuée du troisième but français, au terme d’une magnifique action individuelle. Puis il remet ça contre le Brésil, livrant sans doute son meilleur match de Coupe du monde. L’artiste sur le terrain, c’est lui. Les spectateurs sont émerveillés et Zidane signe sa première passe décisive à Henry sur coup franc.
En demi-finale, contre le Portugal, il répond encore présent en inscrivant le penalty de la victoire. Et il récidive lors de la finale, face à l’Italie, en prenant Buffon à contre pied sur une Panenka très osée. Mais le match bascule en prolongation. Zidane passe à deux doigts de marquer le deuxième but français d’un coup de tête détourné par Buffon, puis craque quelques minutes plus tard en répondant à la provocation du défenseur Marco Materazzi qui l’insulte (de terroriste ?).
Le Français adresse un coup de boule dans le torse de l’Italien et l’arbitre sort le carton rouge. A dix minutes de la fin, Zidane laisse ses partenaires affronter la séance de penalty. Le tir de Trezeguet tape la barre et l’Italie est championne du monde. Un cauchemar pour le football hexgonal et une fin de carrière incompréhensible pour Zizou. Près de deux français sur trois déclarent pourtant ne pas lui en vouloir dès le lendemain de la défaite. Le Dieu Zidane est redevenu homme

Lionel Andrés Messi

Vrai nom : Lionel Andrés Messi

Surnom : Leo, Jesus, la Pulga

Nationalité : Argentine

Naissance : 24 juin 1987 à Santa-Fé
Sélection nationale : Equipe d'Argentine

Club actuel : FC Barcelone (depuis 2003)

Poste : Attaquant

Taille : 1.69

Poids : 67 kg

Pied : Gaucher
 
Le nouveau star du football pourrait bien être ce petit bonhomme nommé Lionel Messi. Un concentré de talent qui a pourtant bien failli ne jamais exploser à la face du football. Haut comme trois pommes, le natif de Santa-Fé fait déjà des merveilles balle au pied. A l’âge de 5 ans, sa grand-mère l’emmène passer des tests dans le club local, Grandoli, où le "pibe" joue contre des gosses de 12 ans.

Messi intègre par la suite les prestigieux Newell’s Old Boys. Ses prestations dans les différentes sections de jeunes impressionnent et lorsqu’il est ramasseur de balles lors des matches de l’équipe première, ces démonstrations de jonglages à la mi-temps régalent le public qui scande "Maradoo, Maradoo". La comparaison avec l’idole nationale, Diego Armando Maradona, est lancée.

En réalité, la carrière professionnelle du jeune Leo est plus que compromise. A 10 ans, il ne mesure que 1,11 mètre et un médecin décèle bientôt une maladie hormonale chez le prodige. Le président de Newell’s refuse de payer le traitement qui permettrait à Messi de rattraper son retard de croissance. Grossière erreur. Après un essai concluant, La Masia, le centre de formation du FC Barcelone, prend en charge les soins médicaux de l’Argentin qui s’installe en Catalogne en 2000 avec sa famille.

Mais Lionel Messi n’est pas au bout de ses peines. Lors de son deuxième match avec l’Infantil B, l’équipe de jeunes du Barça, il se fracture le péroné et subit trois mois d’indisponibilité. En 2001, c’est un litige avec son ancien club qui l’éloigne des terrains de février à juin. Quand il peut fouler la pelouse du stade Peralada, Messi enchaîne les buts et les dribbles de folie. Son heure va venir.

En 2003, tout s’accélère. Messi a 16 ans, une taille désormais acceptable et le feu dans les pieds. La sensation débute avec les pros le 16 novembre à l’occasion d’un match amical inaugurant le stade Do Dragao à Porto. Sa véritable entrée dans la cour des grands, le tout frais Champion du monde juniors la célébrera le 16 octobre 2004 contre l’Espanyol Barcelone. Puis, contre Albacete, il inscrit son premier but sous le maillot blaugrana d’une ingénieuse balle piquée, une minute après avoir remplacé Samuel Eto'o.

En 2005, Le Barça renouvèle son contrat avec la même clause de départ que Ronaldinho (150 M€) Le quota de joueurs extra-communautaires de Barcelone est malheureusement atteint et Lionel Messi ne dispute que neuf matches au cours de sa première année.

Malgré son énorme potentiel, les dirigeants catalans pensent même à le remettre en équipe B à l’orée de l’exercice 2005/06 avant qu'il ne récupère un passeport européen. Leo vient de fêter sa première sélection en équipe d’Argentine et attaque la saison sur le banc. Mais Ludovic Giuly doit bientôt céder sa place au petit phénomène argentin.

Placé sur le côté droit de l’attaque, le gaucher met à mal les défenses de la Liga avec sa technique irrésistible. En novembre, il illumine le clasico Real-Barça et fait l’amour à Roberto Carlos. Trois mois plus tard, c’est Chelsea qui ploie devant le génial Leo qui commence déjà à faire de l’ombre à Ronnie dans le cœur des socios.

En Argentine aussi, l’engouement populaire autour de ce joueur de poche (1,69 m ; 67 kg) aux dribbles insaisissables appelle aux superlatifs. Maradona officialise lui-même la filiation en proposant que le numéro 10 de la sélection, retiré depuis son départ, soit remis en circulation au profit de Messi. Les Albicelestes ont trouvé leur niveau "Pibe de Oro" (enfant en or). Malgré une vilaine blessure qui le prive de sa fin de saison avec Barcelone, le sélectionneur argentin José Pekerman sélectionne le bien nommé Leo Messi pour la Coupe du Monde.

Mais, d'une part, l'Argentine passe à côté de son Mondial et, Cambiasso est préféré à Lionel qui ne jouera en tout et pour tout un match en tant que titulaire et deux en tant que remplaçant. 112mn en tout et pour tout en Allemagne. Une chose est certaine, le prochain Mondial sera le sien.

En 2006, malgré des pépins physiques récurrents, Messi plante Giuly une fois pour toute sur le banc et fait les beaux jours du Barça. Accompagné de Ronaldinho et Eto'o, il plante alors 14 buts en 26 participations de Liga.

Pour la Copa America, el Pibe explose totalement, plantant des buts de toute beauté. Seulement, les supporters ne retiendront que la nouvelle désillusion face au Brésil en final de la compétition.

Pour cette nouvelle année, Messi est insaisissable. Cependant, il devra se méfier puisqu'il est dorénavant en compétition avec Ronaldinho, Eto'o mais aussi Henry et le jeune pousse Giovani Dos Santos...le gosse fait place à une nouvelle perle...mais a de grandes choses à lui apporter


Nom:                Luis Filipe Madeira Caeiro

Pays:                Portugal

Date de naissance: 4 novembre 1972

Lieu de naissance: Lisbonne

Taille 1m80

Poids 75 kg

Poste Milieu

Luis Felipe Madeira Caiero, dit Figo, fait ses premiers pas dans le modeste club de l’Union Futbol Club OS Pastilhas, avant d’être détecté, à 12 ans, par le Sporting du Portugal qui avait entendu parlé "d’un prodige qui jouait de l’autre côté du fleuve".

A 18 ans, il dispute ses 3 premiers matchs de championnat mais ne devient titulaire qu’en 1991-1992. Cette année-là, ses qualités techniques impressionnent suffisamment le sélectionneur pour qu’il le convoque. Il n’a que 19 ans. Il remporte son unique trophée lusitanien, une Coupe du Portugal (1995), l’année de son départ. Départ rocambolesque qui défraie la chronique.

Figo signe en effet deux contrats : l’un avec Parme et l’autre avec la Juventus de Turin. Résultat, il est suspendu 2 ans par la Fédération italienne qui ne l’autorise pas à participer au Calcio. C’est à la suite de cet imbroglio qu’il est prêté à Barcelone. L’année suivante, le club l’engage définitivement et réalise une superbe affaire financière et sportive (moins de 3 millions d’euros !).

Sous l’aile de Johan Cruyff qui le place sur le coté droit, il éblouit le Camp Nou dès ses premières apparitions au point de devenir l’un des chouchous d’un stade qui, en 1999, l’aurait bien choisit comme Ballon d’Or aux dépens de son inconstant coéquipier, Rivaldo. Ses années barcelonaises sont riches en trophées : 2 championnats, 2 coupes d’Espagne et une Coupe d’Europe (ex-C2).

Ses talents de technicien capable de renverser toutes les défenses, sa pugnacité et son implication au sein de l’équipe lui font atteindre des sommets de popularité. C’est donc avec stupeur que les socios apprennent son départ pour l’ennemi juré… le Real Madrid, contre 61 millions d’euros (jolie plus-value de 58 millions !).

A l’issue d’une partie de poker menteur qui se déroule pendant les élections du club, il semble que Figo ait été pris entre deux feux. D’accord pour prolonger son contrat avec le président Nunez, il est ensuite contraint par le nouveau président, Gaspard, d’accepter la proposition du Real… sous peine d’avoir à payer lui-même le montant de sa clause de libération !

Cette version du joueur diffère de celle d’une presse catalane échaudée qui contribue à faire monter la pression lors du retour de Figo au Camp Nou. A cette occasion, le stade tremble et les supporters se déchaînent comme jamais, criant leur haine à leur ancienne idole qu’ils canardent à coup de téléphones portables, rendant l’exercice des corners particulièrement périlleux.

Le joueur, caché derrière son masque de Droopy impassible, réussit à conserver sa concentration, et commence une nouvelle histoire bien remplie avec un club qui va vite apprendre à l’aimer. Premier galactique transféré à un prix qui établit un nouveau record, Figo ne déçoit pas et grâce à ses qualités de combattant impose sa patte sur l’équipe Merengue.

Cette année-là (2000), passée entre les deux grands d’Espagne, le voit d’ailleurs remporter le Ballon d’Or. Il marque entre 10 et 12 buts par saison, devient l’un des meilleurs passeurs du club et participe activement à la conquête d’une coupe d’Europe (C1), de deux championnats et de deux coupes d’Espagne. Bilan qui se rapproche fort de ses années barcelonaises. Il lui manque hélas les joies d’une grande victoire avec son pays.

Le coup est passé près en 2004, mais la surprenante Grèce l’a privé du titre tant désiré. Après cette déception, il décline la sélection jusqu’à l’appel du président de sa fédération qui lui demande de participer à 2 rencontres éliminatoires décisives. Il ne se fait pas prier et emmène son équipe en Allemagne. Mais une nouvelle fois, le Portugal échoue tout prêt du but. Les Grenats sont éliminés en 1/2 finale face à la France et s'écroule pour le compte de la 3e place face au pays organisateur. C'en est trop pour Figo qui, à 33 ans, met un terme définitif à sa carrière internationale.

Titulaire indiscutable de sa nouvelle équipe de l'Inter Milan depuis 2005, Figo fait toujours rêver même s'il s'avère qu'il est moins vif. Le coût de l'âge comme on dit. Avec l'affaire du Calciopoly, l'Inter Milan va planer au dessus du Calcio lors de la saison 2006-2007 et va remporter le championnat haut la main, Figo marquant deux buts au passage